"J’ai jeûné sept jours dans le désert "

La privation de nourriture correspond aussi à une quête de mieux-être. Notre journaliste a testé une semaine de marche et de jeûne en Tunisie.
Amélie Duhamel
Publié le 26/02/2014 à 15h17, mis à jour le 09/04/2014 à 16h16 • Lecture 5 min.

Quand j’ai annoncé que j’allais suivre un stage de jeûne d’une semaine, j’ai tout entendu : « Tu vas être épuisée », « Tu vas perdre tous tes muscles », « Tu vas grossir deux fois plus à ton retour », « Sans accompagnement médical, c’est de la folie »… Et j’avoue que, même motivée, j’ai eu un peu peur, surtout de ne pas tenir le coup.

Le choix d’un stage

Sur Internet, les propositions de cures abondent : détox, bien-être, yoga, méditation, randonnée. Aucune, en dehors de la fameuse clinique Buchinger en Allemagne, qui affiche ses visées thérapeutiques, ne propose de suivi médical, mais je suis en bonne santé… L’idée d’allier le jeûne et la marche, activité idéale pour la sexagénaire que je suis, me plaît. Je choisis donc d’aller faire mon stage chez Gisbert et Gertrud Bölling, un couple de soixante-huitards venu d’outre-Rhin. Adeptes de la méthode Buchinger, qui autorise l’absorption d’un peu de jus de fruit et de bouillon de légumes, ils ont introduit cette pratique en France. Leurs stages se déroulent dans la Drôme et à Douz en Tunisie, à la lisière du Sahara. La perspective de randonner dans le désert emporte ma décision.

Avant le départ

Lors de mon inscription, je réponds à un questionnaire de santé sommaire. ­Gisbert m’informe que je perdrai 5 kg, que je dois prendre des vêtements chauds pour la nuit. Pour préparer mon ­organisme, je dois aussi réduire la viande, les laitages et les excitants avant mon dépa

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Article paru dans :

La fin de la vie privée

Edition du 27 février 2014 (N°3574)

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Amélie Duhamel