Le jeûne est une pratique bénéfique pour beaucoup, mais il n’est pas adapté à toutes les situations.
Certaines pathologies ou situations (le diabète de type 1, les troubles du comportement alimentaire, la grossesse…) le contre-indiquent. Si vous avez un doute ou suivez un traitement, parlez-en à votre médecin traitant ou à un médecin formé au jeûne (comme ceux de l’Académie Médicale du Jeûne).
Vous pouvez consulter la liste des contre-indications au jeûne juste ici.
Oui, les séjours FFJR sont conçus pour tout le monde, que ce soit votre premier jeûne, ou que vous soyez un jeûneur régulier.
Les centres FFJR garantissent un encadrement professionnel. Tous les accompagnateurs de jeûne FFJR sont formés et diplômés à l’encadrement de séjours, pour offrir une expérience de jeûne sécurisée et adaptée.
Oui, c’est possible.
Cependant, être accompagné par des professionnels formés offre un cadre sécurisant, un suivi personnalisé et un soutien essentiel, en particulier si c’est votre premier jeûne. Jeûner seul chez soi peut être plus difficile, notamment sur le plan mental. En cas d’inconforts passagers (comme des maux de tête), on peut facilement s’inquiéter ou interrompre le jeûne prématurément.
L’accompagnement vous permet de comprendre ce qui se passe dans votre corps, d’être rassuré, et de savoir comment réagir à chaque étape de votre jeûne.
En réalité, vous ne payez pas pour « ne pas manger », vous vous offrez un véritable séjour de ressourcement.
Comme pour des vacances organisées, vous payez pour un hébergement confortable, un cadre apaisant, un programme structuré, des activités encadrées et un accompagnement professionnel. Vous êtes guidé à chaque étape, sans avoir à vous soucier de l’organisation ou de la logistique.
Faire un jeûne accompagné, c’est comme partir en vacances… mais pour votre corps et votre esprit.
Sur le site de la FFJR, vous trouverez des séjours de différentes durées, adaptés à vos besoins.
La plupart des centres proposent des formats d’une semaine, qui constituent la durée idéale pour une expérience complète de jeûne et de randonnée.
Certains accompagnateurs proposent également des séjours plus courts, de 3 à 5 jours, pour découvrir le jeûne en douceur.
D’autres offrent des séjours prolongés jusqu’à 10 jours, incluant une reprise alimentaire progressive encadrée (par exemple : 7 jours de jeûne suivis de 3 jours de reprise).
Le jeûne bien-être vise la détente, la détox et le bien-être général. Le jeûne thérapeutique est médicalisé, utilisé pour accompagner certains traitements sous surveillance médicale stricte.
Non, lorsque le jeûne est bien encadré. Les risques apparaissent surtout si on jeûne seul, sans préparation ni accompagnement (ou accompagnement non certifié) ou si on a une pathologie qui le déconseille ou l’interdit.
Non, le jeûne n’est pas encore officiellement reconnu comme pratique de santé en France, en Belgique ou en Suisse, contrairement à l’Allemagne où il bénéficie d’une reconnaissance médicale.
Toutefois, le jeûne repose sur une tradition ancienne et suscite un intérêt croissant dans le domaine de la médecine intégrative, qui l’étudie pour ses nombreux bienfaits sur la santé.
Si vous suivez un traitement, parlez-en d’abord à votre médecin traitant ou prenez rendez-vous avec un médecin de l’Académie Médicale du Jeûne (AMJ), formé sur le jeûne.
Les accompagnateurs de jeûne FFJR ne sont pas des médecins : ils ne posent pas de diagnostic et ne donnent pas de conseils médicaux.
Non, car les séjours sont réservés aux personnes en bonne santé.
Le jeûne peut parfois contribuer à soulager certains maux ou douleurs. Toutefois, il ne s’agit ni d’une solution miracle, ni d’un traitement médical.
Non, bien qu’il puisse être parfois complémentaire, il ne se substitue en aucun cas à un suivi ou à un traitement prescrit par un professionnel de santé.
Non, le jeûne est une pratique millénaire, reconnue à l’étranger et encadrée. La FFJR veille à garantir un cadre sérieux et respectueux, notamment grâce à sa charte qualité et une veille régulière des centres affiliés.
Le jeûne est accessible à partir de 18 ans pour les adultes en bonne santé. Il n’y a pas réellement d’âge limite pour jeûner, mais au-delà de 80-85 ans, une vigilance particulière s’impose. Dans tous les cas, il est essentiel d’échanger en amont avec l’accompagnateur pour s’assurer que le jeûne est adapté à votre âge, votre condition physique et votre état de santé.
Oui, la perte de poids survient lorsque l’on jeûne. Si votre objectif est de perdre du poids, sachez que le jeûne vise surtout à détoxifier et rééquilibrer le corps, pas à mincir rapidement.
Il peut aider à réinitialiser le métabolisme, mais le maintien dépend de l’hygiène de vie par la suite.
Non, pas lors d’un jeûne de courte durée comme une semaine. Le corps est bien fait : il commence par puiser dans ses réserves de glycogène (le sucre stocké dans le foie et les muscles), puis dans les graisses. Il cherche à préserver les muscles, qui sont essentiels à la survie. La légère perte de poids observée en début de jeûne est souvent liée à une perte d’eau, et non de masse musculaire. En restant actif avec des mouvements doux (comme la marche), vous contribuez même à entretenir votre musculature.
Oui, il est tout à fait possible de jeûner quand on est une personne sportive. Beaucoup de sportifs intègrent d’ailleurs le jeûne dans leur routine pour favoriser la récupération, améliorer leur rapport au corps ou encore soutenir leur hygiène de vie. Pendant un jeûne, on privilégiera des activités douces comme la marche, le yoga ou des étirements. Le sport intense est déconseillé pendant cette période, car le corps est en phase de repos et de régénération.
Oui, c’est même souvent plus agréable et motivant.
Il est conseillé de prendre du temps pour se reposer pendant le jeûne. Un arrêt d’activité professionnelle facilite la réussite, tant au niveau physique que mental.
C’est une phase progressive où l’on retire petit à petit certaines catégories d’aliments de son alimentation pour préparer le corps au jeûne. Cette phase permet aussi de se préparer mentalement au jeûne.
Le jeûne sera plus difficile car elle facilite le passage en jeûne, limite la sensation de faim et prépare le système digestif. C’est une étape cruciale !
Tout dépend de la durée de votre jeûne. On dit généralement qu’elle correspond à la durée de votre jeûne, si vous jeûnez une semaine, comptez une semaine de descente alimentaire.
Oui, ce sont les premiers éléments à supprimer avant de démarrer votre jeûne. Il est conseillé de réduire progressivement, surtout le café.
Oui, il est conseillé de supprimer les sucres transformés (comme les bonbons, pâtisseries, sodas ou produits industriels sucrés), au moins 7 jours avant votre jeûne. Cela permet d’éviter les fringales et facilite la transition vers le jeûne. En revanche, vous pouvez tout à fait continuer à consommer des fruits : ils contiennent des sucres naturels, mais aussi des fibres, des vitamines et des antioxydants bénéfiques pour votre organisme.
Une purge est souvent conseillée avant de démarrer votre jeûne, elle permet de vider une grande partie du tube digestif, d’éviter la sensation de faim et de rentrer plus rapidement en cétose.
Non, ce n’est pas obligatoire, mais cela facilite grandement le jeûne.
Les plus fréquentes sont : sulfate de magnésium, sel d’Epsom, jus de choucroute ou autres laxatifs naturels. Demandez conseil à votre accompagnateur.
Oui, mais privilégiez des activités douces.
La sensation de faim disparaît généralement après 24 à 48 heures, grâce à la descente alimentaire, la préparation physique, mentale et la purge. Le corps s’adapte et la faim diminue naturellement, car le corps se nourrit de l’intérieur.
Les premiers jours, le corps passe d’un mode de fonctionnement basé sur le sucre à un mode où il puise dans les graisses. Ce changement métabolique peut entraîner des effets transitoires : fatigue, maux de tête, sensation de faim… Le temps que le corps s’adapte à cette nouvelle source d’énergie, ces inconforts sont normaux et temporaires.
Le matin débute par un éveil musculaire suivi d’un jus de fruits et de légumes. Ensuite, vient la randonnée adaptée au rythme de chacun. L’après-midi est consacré au repos et aux soins (réflexologie, pressothérapie…). Selon les centres, une seconde randonnée plus courte peut vous être proposée en fin de journée. Le soir, le groupe se retrouve autour d’un bouillon, suivi d’un temps de partage et de conférences sur le jeûne et la nutrition, avant une nuit de repos.
De l’eau, bien sûr, mais aussi des tisanes, des bouillons, un jus de légumes et de fruits. Il est aussi possible de se faire plaisir avec un verre d’eau pétillante (et même un Perrier tranche), tant que cela reste occasionnel. Mieux vaut éviter d’en abuser, car l’eau gazeuse peut parfois irriter l’estomac ou perturber la digestion.
Non, le café et le thé sont des excitants, ils sont vivement déconseillés.
Non, la FFJR ne propose pas de jeûne sec.
Il est possible que vous ayez des vertiges ou des malaises légers, lorsque vous vous levez trop vite par exemple, mais ils restent souvent très limités.
Non, bien au contraire. Le jeûne tel qu’il est pratiqué avec la FFJR est un jeûne actif. L’activité physique douce, comme la marche ou le yoga, est encouragée chaque jour. Cela favorise l’oxygénation, soutient le drainage des toxines, et aide à maintenir la masse musculaire pendant le jeûne. Pas besoin de rester allongé·e : l’idée est de bouger en douceur, en écoutant son corps.
Rassurez-vous, les randonnées sont adaptées à tous les niveaux. Sur le site de la FFJR, vous pouvez même filtrer les séjours en fonction de l’intensité des marches proposées : il y en a pour tous les goûts, du niveau très doux au plus sportif. De plus, pendant les randonnées, une longue pause est souvent prévue pour se reposer, s’allonger ou simplement profiter de la nature. Et surtout, les accompagnateurs s’adaptent toujours au rythme du groupe
Écoutez votre corps, reposez-vous et informez l’équipe.
Tout d’abord, sachez que c’est très rare, la très grande majorité des jeûneurs vont jusqu’au bout, mais il est important de noter que vous pouvez arrêter le jeûne à tout moment, sans jugement, ou passer en monodiète pour continuer la détox. Avant de prendre votre décision, parlez-en à votre accompagnateur.
Oui, vous êtes libre de sortir si vous le souhaitez. Toutefois, il est généralement conseillé de rester sur place pour profiter pleinement du cadre reposant et de l’accompagnement. Se rendre en ville peut exposer à des tentations (comme les odeurs de nourriture). Prendre la voiture, par exemple, n’est pas recommandé, car l’attention est généralement plus basse pendant un jeûne. L’idéal est de se couper un peu du monde pour se recentrer sur soi et vivre cette parenthèse en toute tranquillité.
Oui, dans la grande majorité des centres, des soins sont proposés en complément du jeûne : massages, sauna, hammam, bains, réflexologie, soins énergétiques, etc. Les soins varient selon les centres : chacun a ses spécificités.
Vous pouvez consulter les sites des accompagnateurs pour découvrir les soins proposés dans chaque lieu.
Oui, les séjours proposent des conférences. Cela permet de mieux comprendre le jeûne, ses bienfaits, et de découvrir des outils pour prendre soin de soi au quotidien. Selon les centres, vous pourrez aussi assister à des conférences sur la santé naturelle, participer à des ateliers autour des huiles essentielles, de la fabrication de cosmétiques maison, de la poterie, de l’expression artistique, etc.
Le groupe pendant le jeûne, c’est un vrai plus : il vous motive, vous soutient moralement et crée une ambiance conviviale. Partager cette expérience avec d’autres jeûneurs facilite le passage des moments difficiles, permet d’échanger des conseils et rend le jeûne plus enrichissant et agréable.
Elle débute généralement par la consommation d’un pruneau et de graines de lin ou de chia trempées, qui aident à relancer doucement le transit. Ensuite, on propose une assiette de reprise composée de fruits, de légumes crus et cuits, ainsi que de légumes lactofermentés. Il est également possible d’inclure quelques graines, toujours en quantité modérée. Cette étape vise à relancer le système digestif en douceur, en évitant tout aliment lourd ou difficile à digérer. Chaque centre adapte ce protocole selon ses spécificités, mais la base reste toujours des fruits et légumes frais, crus et cuits.
Le système digestif a été mis au repos pendant une semaine, une reprise douce évite les troubles et inconforts digestifs.
Tout dépend de la durée de votre jeûne. On dit généralement qu’elle correspond à la durée de votre jeûne, si vous jeûnez une semaine, comptez une semaine de reprise alimentaire..
Il est normal que votre poids augmente légèrement après le jeûne, car votre intestin se remplit à nouveau. Cependant, vous ne reprenez pas tout si vous maintenez une hygiène de vie saine. Pour éviter l’effet yoyo, il est essentiel de garder une alimentation équilibrée et de pratiquer une activité physique régulière. Ainsi, les bienfaits du jeûne seront durables.
Il est important de consulter votre médecin traitant ou un médecin spécialisé dans le jeûne (médecins de l’Académie Médicale du Jeûne – AMJ) avant de reprendre un traitement ou un médicament, afin d’assurer une reprise en toute sécurité.
Oui, en reprenant progressivement : on ne se lance pas sur un marathon juste après un jeûne.
Souvent oui, il aide à mieux écouter ses besoins et à s’écarter de nos croyances.
Contactez votre centre ou accompagnant, ils vous conseilleront.
Cela dépend de chacun et de sa santé. En général, il est recommandé d’attendre plusieurs mois entre deux jeûnes, souvent une à deux fois par an, pour laisser le corps bien récupérer. Pratiquer le jeûne régulièrement peut être bénéfique, mais toujours sous suivi adapté et en respectant ses propres limites.
La randonnée présente plusieurs effets bénéfiques pour le corps autant que pour le mental, qui viennent encourager le processus déclenché par le jeûne.
Le jeûne consiste à faire passer le corps d’une alimentation externe à une alimentation interne, à s’adapter à l’absence temporaire de nourriture.
Les accompagnateurs diplômés FFJR ont suivi une formation théorique et pratique et bénéficient de formation continue chaque année.
Pendant votre séjour, l'accompagnateur FFJR est présent à vos côtés à tout moment, pendant les randonnées et les autres temps.
La FFJR a mis en place une charte stricte et un contrôle qualité afin d'assurer que chaque séjour respecte notre cadre éthique.